Bâtisseurs d'Occident

 « C'est en agissant sans relâche, que l'homme prend son essor. » Goethe 

 « Ce n'est pas le monde qui est un jeu divin, c'est Dieu qui est un jeu mondain » Kostas Axelos

  « L'idée la plus utile aux tyrans est celle de Dieu » Stendhal

« Donnez-moi la matière et j'en bâtirai un monde, c'est-à-dire donnez-moi la matière et je vous montrerai comment il en est sorti un monde. » Emmanuel Kant

 « Eut-on jamais pensé cette absurdité, que Spartacus combattit pour son identité d'esclave ? Ou que dans sa lutte contre l'oppresseur, lui et ses compagnons fussent obsédés, obnubilés, par la question de leurs origines ou de leurs identités perdues ? Pourtant, aujourd'hui à l'heure du dérèglement de la pensée, une telle assertion pourrait être prononcée et partagée, sans que quiconque en souligne l'inanité. On s'empresserait d'oublier que Spartacus et les siens se révoltèrent pour redevenir des hommes libres ; et qu'à travers l'exercice de leur violence légitime, ils cherchèrent à gagner un ailleurs et bâtir une cité nouvelle.» Philippe Forget

 « Sans Bach, la théologie serait dépourvue d'objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu » Emile-Michel Cioran

 « Sache, ô Prince, qu’entre l’époque qui vit l’engloutissement de l’Atlantide et des villes étincelantes et celle de l’avènement des Fils d’Aryas, il y eut un Âge insoupçonné (...) Vint Conan, le Cimmérien ! » Robert E. Howard

  « Levez plutôt la tête ! Debout sur la cime du monde, nous lançons encore une fois le défi aux étoiles ! » Filippo Tommaso Marinetti, Manifeste du futurisme

 « L'homme est le prétexte à quelque chose qui n'est plus l'homme ! C'est la conservation de l'espèce que vous voulez ? Je dis : dépassement de l'espèce ! » Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

  « L'homme est une corde tendue entre la bête et le Surhumain, une corde au-dessus de l’abîme. » Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

 « L'activité souveraine vise à chevaucher la flèche du temps, à orienter, entre autres, les forces techniques du futur. Giordano Bruno n'écrit-il pas que " le lieur doit scruter l'ordre des changements, et voir la forme à venir en puissance dans celle qui précède ". Il n'y aura de souveraineté nationale que démiurgique et futuriste ; et appuyée par une clairvoyance prospective.» Philippe Forget

 « En tout cas, de l'encodage binaire du réel à l'appropriation bio-informatique du vivant, la puissance des liens se déploie au travers de l'opérateur humain. Fidèle à l'appel de Bruno, l'ingénieur réticulaire a appris à ouvrir les portes de la métamorphose, il coopère à la combinatoire dynamique de la Nature génésique. L'histoire des réseaux annonce l'hybridation de l'homme et l'émergence du cybernanthrope. » Philippe Forget

  « (...) l'esprit humain en Occident a pu organiser la domination de la terre et des cieux. Ce chemin de l'abstraction, dissolvant la résistance du réel, a composé progressivement le système planétaire des réseaux, lequel transforme la terre en planète des flux de biens, énergies et informations. La pensée du calcul opère ainsi le monde en une totalité dynamique, ouverte à la puissance de l'ingénierie informationnelle et cybernétique. » Philippe Forget

  « Il n'y a pas de fins, termes, limites ou murailles qui entravent et arrêtent l'abondance infinie des choses. C'est par elle que la terre et la mer sont fécondes ; c'est par elle que se perpétue l'éclat du soleil ; c'est ainsi que, éternellement, le carburant est fourni aux feux voraces et les humeurs aux mers qui s'épuisent. Car une nouvelle abondance de matière est engendrée éternellement par l'infini. » Giordano Bruno

C'est ainsi que l'excellence de Dieu se trouve magnifiée et se manifeste la grandeur de son empire. Il ne se glorifie pas dans un seul, mais dans d'innombrables soleils, non pas en une seule terre, et un monde mais en mille mille, que dis-je ? une infinité [de mondes]. Giordano Bruno  

«  Le cosmisme russo-soviétique à l'origine de l'horizon transhumaniste. Sous l'impulsion originelle de W. Soloviev (père de la notion de "divino-humanité"), cette pensée vitaliste et faustienne pourrait ouvrir la voie d'une universalité cosmique à une Russie moderne, s'émancipant du fixisme byzantin. » Philippe Forget

  « La cosmologie du flux illimité des atomes chez Epicure, le monde probabiliste de Carnéade, recélaient l'ouverture infinie du monde. Transmis à la civilisation romaine (Lucrèce, Virgile) que revivifia la Renaissance italienne, ce sens d'un univers illimité et actif prend, en quelque sorte, sa revanche sur l'intellectualisme aristotélico-catholique, avec Bruno qui le réactualise entièrement pour abattre les murailles de son époque. » Philippe Forget