« (...) l'esprit humain en Occident a pu organiser la domination de la terre et des cieux. Ce chemin de l'abstraction, dissolvant la résistance du réel, a composé progressivement le système planétaire des réseaux, lequel transforme la terre en planète des flux de biens, énergies et informations. La pensée du calcul opère ainsi le monde en une totalité dynamique, ouverte à la puissance de l'ingénierie informationnelle et cybernétique. »


Philippe Forget

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  « La cosmologie du flux illimité des atomes chez Epicure, le monde probabiliste de Carnéade, recélaient l'ouverture infinie du monde. Transmis à la civilisation romaine (Lucrèce, Virgile) que revivifia la Renaissance italienne, ce sens d'un univers illimité et actif prend, en quelque sorte, sa revanche sur l'intellectualisme aristotélico-catholique, avec Bruno qui le réactualise entièrement pour abattre les murailles de son époque. » Philippe Forget
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 « En tout cas, de l'encodage binaire du réel à l'appropriation bio-informatique du vivant, la puissance des liens se déploie au travers de l'opérateur humain. Fidèle à l'appel de Bruno, l'ingénieur réticulaire a appris à ouvrir les portes de la métamorphose, il coopère à la combinatoire dynamique de la Nature génésique. L'histoire des réseaux annonce l'hybridation de l'homme et l'émergence du cybernanthrope. » Philippe Forget
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